Tomates en folie : de la ferme à la table, une aventure éco-responsable

La tomate est l'un des légumes les plus cultivés dans le monde, et c'est un ingrédient de base dans de nombreux plats. La tomate est riche en vitamine C, A, E, et K, en lycopène, en potassium et en acide folique. Elle est bonne pour la santé cardiaque, peut protéger contre le cancer, améliorer la peau et la vision, et aider à la digestion. Elle est également faible en calories et riche en fibres.

Cependant, la production de tomates peut avoir un impact négatif sur l'environnement si elle n'est pas gérée de manière durable. La conservation et la transformation des tomates peuvent également contribuer à cet impact en utilisant des méthodes non respectueuses de l'environnement.
La transformation des tomates peut être rendue difficile dans les pays du sud en raison de la faible disponibilité et de la qualité des équipements de transformation. Les usines de transformation peuvent manquer de machines modernes et efficaces, ce qui peut entraîner une perte de qualité et de quantité de produits transformés. Les infrastructures et les systèmes de transport peuvent également poser des problèmes pour la transformation des tomates dans certains pays.

Pour conserver les tomates de manière écologique, il est important de les récolter à maturité et de les stocker dans des conditions appropriées pour éviter la pourriture. Les tomates peuvent être stockées dans des sacs en papier ou en toile pour permettre une respiration et éviter la condensation, ce qui prolonge leur durée de vie.
La transformation des tomates en produits tels que la sauce tomate, la purée de tomates ou le concentré de tomates peut également avoir un impact sur l'environnement si elle est effectuée de manière intensive. Pour minimiser cet impact, il est important de privilégier les tomates cultivées de manière durable et de limiter l'utilisation d'énergie et d'eau lors du processus de transformation. Les tomates peuvent être transformées à la main ou en utilisant des machines à faible consommation d'énergie.

Les moyens de transformation et de conservation de la tomate sont :
La conservation en conserve : la tomate est pelée, épépinée et mise en conserve dans de l'eau, du vinaigre ou de l'huile.
La transformation en concentré de tomate : la tomate est épluchée, épépinée et réduite en purée avant d'être concentrée par évaporation pour en retirer l'eau.
La transformation en ketchup : la tomate est pelée, épépinée et réduite en purée avant d'être mélangée avec des épices, de l'oignon et de l'ail, et de laisser mijoter pour épaissir.
La transformation en jus de tomate : la tomate est épluchée, épépinée et pressée pour en retirer le jus.
La transformation en sauce tomate : la tomate est pelée, épépinée et réduite en purée avant d'être mélangée avec des épices, de l'oignon et de l'ail, et de laisser mijoter pour épaissir.

La transformation en tomate séchée : la tomate est coupée en rondelles, salée et séchée au soleil ou dans un séchoir.
La transformation en tomate en pâte : la tomate est pelée, épépinée et réduite en purée avant d'être mise en pot ou en tube pour une utilisation facile en cuisine.
Enfin, il est important de privilégier les tomates locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des tomates importées.
En résumé, la conservation et la transformation des tomates peuvent avoir un impact sur l'environnement si elles ne sont pas gérées de manière responsable. Pour minimiser cet impact, il est important de privilégier les tomates cultivées de manière durable, de limiter l'utilisation d'énergie et d'eau lors de la transformation, et de privilégier les tomates locales. En adoptant ces pratiques, nous pouvons continuer à profiter des tomates tout en préservant l'environnement.
Donatien TCHAKPASSI
